Fabraël Belgium Tour 2006

Cette nuit, je me suis réveillé plusieurs fois, je sais pas si c'est les orages ou quoi, mais je dors pas trop bien en ce moment... Il faut dire que depuis que Schumi a retrouvé son niveau, j'ai une de ces patates, moi! Tiens, si il gagne le grand prix ce week end, je livre les détecteurs de fumette (bon, ok, il va falloir les passer au Quarchère, avec la tonne de poussière qu'ils ont ramassée depuis que je les ai à la cave, mais en même temps, vu que la batterie est garantie 4 ans, dans deux mois c'est cuit...)
Bref, cette nuit, je me suis réveillé avec une gaulle d'enfer, c'est pas une tente que j'avais montée, c'était le chapiteau Pinder! Comme MPP dormait (MPP, c'est Ma Plume Préférée, ou Miss Philomène Presquejaudeauïsée, c'est vous qui voyez), enfin, dormait, elle devait pas dormir des masses avec l'appel d'air que ça a fait quand la couette s'est retrouvée au plafond; bref, vu qu'elle "dormait" et que je respecte le sommeil des autres (oui, parfois même au point de sacrifier mon matelas pour une terrasse en bois inconfortable), je me suis levé pour me finir aux chiottes! (oui, je sais, tout ça pour ça, je vous ai habitué à plus de classe mais je vous jure que MPP, quand elle s'est levée pour aller pisser le matin, ce qu'elle m'a dit en revenant des toilettes n'était pas très classe non plus...) J'ai ensuite essayé de me rappeler du rêve que 'avais fait pour me mettre dans cet état, mais pas moyen de m'en souvenir...
Cela dit, c'est mieux que ce qui m'est arrivé l'autre jour: Avec MPP, on avait discuté le soir de mon voyage en Durdubouland, et elle trouvait que les ravisseurs avaient été plutôt sympa côté fringues, qu'ils auraient pu aller plus loin, notemment au niveau du mini-short. Je me suis endormi avec cette idée en tête, et je sais pas ce qui s'est passé, mais le matin, j'avais, comment dire, j'étais pas en forme, quoi! MPP, qui d'habitude se lève sans un mot, a essayé de m'allumer, elle voulait sa petite bourrade matinale, comme quand je rentre du vélo le dimanche (on a dit, pas la vie privée... Quoi? OK, je sors!) Bref, pas moyen de réveiller le cobra royal, de démarrer le V16, la panne, quoi! à moi, si c'est pas malheureux...
J'en ai parlé à Laurence, dans le train (oui, on se dit tout...), et elle m'a dit que ça devait être dû à un rêve, ou un truc dans le genre...(elle est forte Laurence, c'est une grande psychologue)
Cela dit, c'est peut-être ça, mais je me souviens de rien, non, je vois pas...
Bon, pour finir, j'ai décidé de failloter un peu, on sait jamais, un jour, j'aurais peut-être besoin de main d'oeuvre à la maison, et j'ai envoyé un mail à mes ravisseurs:
En fait, Laurence elle m'a dit que quand les otages sympathisent avec leurs ravisseurs, ça s'appelle le syndrome de Strockholm... y'a pas à dire, elle est calée... Bon, elle m'a aussi dit qu'elle aimerait bien que je lui casse ses petites pattes arrière, façon Clock-Man avec ses Yorkshires, mais j'étais pas en forme, alors je lui ai donné le mail de Clock-Man, je suis sûr que ça doit être sa came...
Allez, à + les tafioles!

Bon, on est repartis, direction Elizabethcity, et pour tout dire, c'était plutôt calme dans la caisse, ça m'a rappelé le dîner après la scène de la momie (pas plus de détails, j'ai trop mal!), on entendait les mouches baiser! (forcément, avec ce que je dégage, les mouches, elles ont autre chause à faire que voler...). Non, vraiment, pour la momie, j'insiste pas, je vous laisse juste admirer ce cliché qu'un paparazzo Italien avait vendu à Voici; d'ailleurs j'avais fait la couverture, c'était la semaine où Daniel Ducruet s'était fait chopper en train de se faire pépon au bord d'une piscine, c'est moi qu'avais pris les photos, j'y étais...

Bon bref, si vous voulez en savoir plus sur la momie, voyez Steph la Tombe, il vous expliquera tout

Revenons à nos moutons, on était en voiture, tout le monde à moitié endormi, sauf Clock-Man (il valit mieux, vu qu'il conduisait) et Sacha Djéstel qui me faisait des mamours... Soit il m'avait pris pour la housse de siège, et alors là, il avait vraiment besoin de sommeil, soit il commençait à s'accrocher à moi (je le comprends...), mais ça, c'était pas possible! C'est vrai quoi, je l'aime bien mais moi, en fait, j'aime que les grandes rousses...

entre nous, c'est vrai, il s'est passé un truc, mais seulement physique. J'étais en train de réfléchir à comment tourner le truc pour lui annoncer sans qu'il parte en quenouille, quand un cri a déchiré l'habitacle:
"LES POLONAIIIIIIIIIIIIIIIISES!!!!!!!!!!!!!"
C'était Clock-Man, il avait repéré la bagnole des deux radasses de la station service. Mais si, celles qui m'avaient mis le rateau quand je leur avait proposé de leur mettre un petit coup avec ma raclette (Gentleman!). Forcément, tout le monde s'est réveillé dans la voiture, et bon, dois-je vous rappeler la pseudo raideur qui frappe les hommes au réveil? Résultat des comptes, tout le monde était éxcité, mais pas pour les mêmes raisons: Moi, j'avais une vengeance Fabraëlo-Djibrillienne en tête, pour leur faire payer leur attitude arrogante, Djé-Lagaule voulait me faire le cul (!), Djibril était à fond sur sa poignée (d'ailleurs, chez Hertz, si ils ont pas vérifié les poignées au retour, ils ont loupé une bonne okaze de faire du pognon...), Steph Aurapport avait les nerfs parce qu'en appelant son chef, il s'était fait engueuler parce qu'il avait plu tout le week-end (eh oui, les chefs, ça a parfois des raisonnements bizarres), Coliuto parce qu'il y avait une interview de Martine Aubry à la radio (quand je vous dis que c'est un vicelard!) et Clock-Man, je crois juste qu'il voulait les niquer (Faut dire que Gudrun à 1500km de la maison, c'est dur à vivre). Clock-Man a commencé à appliquer la technique du teckel amoureux, c'est à dire qu'on tournait autour des gonzesses, en voiture, et de temps en temps, on leur reniflait le cul!!!Au début, elles ont rien remarqué, alors j'ai ressorti mon habit de Bob l'Eponge, et là, elles ont commencé à se marrer, et croyez moi, "femme qui rit, femme qui comprend rien!"(si, si, je l'ai souvent vérifié, faites le test, vous verrez, et vous, les filles, arrêtez de rire bêtement). Après une vingtaine de "j'te double, tu m'doubles", on avait un peu fait le tour du concept quand Djé-Toujourslagaule, a proposé "si on se mettait à poil, ce serait délire?". Nous, on est des fous, alors en moins de 2, tout le monde était à poil! J'ai pas tout de suite compris pourquoi il avait proposé ça, mais quand on est repassé à hauteur de la voiture des filles, il m'a dit qu'il avait remarqué qu'un moustique m'avait piqué au pubi, et qu'il fallait sucer la plaie... Avec ce qu'il a sucé, je pense que même si le moustique m'avait piqué au pied, au pouce et à l'oreille, le venin serait venu! J'étais total vidé!Bon, pendant ce temps, les filles nous ont vus, se sont marrées, et elles nous ont fait signe de les rejoindre après le péage. Du coup, on s'est rhabillés, et on a roulé jusqu'au péage, puis on les a rejointes au parking. Clock-Man, il était comme un fou, on pouvait plus le tenir! Il a dit, "laissez, les mecs, je parle polonais, je m'occupe de tout, etc, etc..." J'ai comme dans l'idée que si elles avaient été russes ou lettones, il aurait aussi parlé la langue... Ce petit malin leur parlait en fait en allemand (j'ai quelques notions...) et leur a donné rendez-vous pour le soir-même dans un petit bar du sentier. J'ai rien dit, parce que je savais qu'avec lui, les filles allaient morfler toute la soirée, donc j'étais vengé!
Aprés ça, j'ai quand même distribué des plumes, mais j'avais pas fait gaffe, mais avec les conneries de Djé, j'avais remis mon tisheurte, mais j'avais rien en dessous (je parle pas d'un marcel, je veux dire, sous la ceinture...) D'habitude, vu la taille du truc, c'est une assez bonne technique de drague (j'appelle ça "l'ultime recours"), mais vu comment je m'étais fait vider, j'étais plus proche de l'asticot fatigué que de l'anaconda, si vous voyez ce que je veux dire (bien sûr, vous voyez ce que je veux dire, vous vous dites pas"n'importe qui, je dis pas, mais pas Fabraël, c'est pas possible!"; et oui, cher lecteur, même si ta vie n'a rien de commun avec la mienne, tu seras heureux d'apprendre que moi aussi, je suis fait de chair et de sang, et que, oui, moi aussi, j'ai des moments de faiblesse).


Ces connes ont chopé un putain de fou-rire en matant mon sguègue, j'vous dis pas la honte!
"Bon, en voiture, les filles nous attendent!"
Steph Le Soumis venait d'éviter, sans le savoir, un double homicide horrible...
Ensuite, on est rentrés, et j'ai retrouvé ma douce... C'était pas trop tôt! Je pense qu'elle ne saura jamais rien de ce weekende, et c'est tant mieux comme ça!

Comme je vous le disais précédemment, il a bien fallu quitter ce pays merveilleux qu'est la Durdubouland. Donc, après un dernier drinque offert par le patron, on a rechargé la voiture (en fait, ça veut dire "on a ramené Djibril dans la voiture", vu que les bagages y étaient déjà.)
Clock-Man a repris le volant, mais cette fois-là, on l'avait attaché, histoire de pas partir du camp le lundi matin! Djibril a repris sa poignée broyée de l'allé, Sacha Djéstel s'est remis à caresser les motifs en velours des sièges, et Coliuto a repris ses cours accélérés de contorsionniste, vu qu'il était assis derrière moi... Moi, j'étais à la place du mort, ça tombe bien, j'étais mort de fatigue. Je leur ai fait croire que j'étais en pleine bourre en les saoulant à force de jouer avec les appareils photos, ça marchait bien, j'allais pouvoir dormir tranquille pendant les 850km du retour...
"Tiens, Fabraël, y'a du courrier pour toi!"
Je commençais à rêver que le facteur m'apportait de nouvelles culottes de fans Durdubousiennes qui avaient raté ma visite, quand un truc qui me grattait la joue m'a sorti de mon état de méditation. C'était Steph le Corbeau qui s'était installé tout au fond du bus(!), en lousdé, et qui me tendait une enveloppe marquée "Défi N°1" .
De deux choses l'une: soit toute cette aventure n'avait jamais éxisté, et on venait de quitter Elizabethtown, soit L'organisation de cette virée laissait légèrement à désirer... Par égard pour une personne qui pourrait tenir un rôle majeur lors d'un évènement importantissime qui devrait avoir lieu entre le 25 et le 27 Août prochains dans le département le plus dynamique d'europe de l'ouest, je pencherais plutôt pour la première hypothèse...
Caramba, encore raté! C'était bien une organisation enveloppesque "à la louse", mais ne nous arrêttons pas sur ces détails, chère lectrice puisqu'il est l'heure du défi "BOB L'EPONGE"
Pour moi, Bob l'éponge, c'est cette photo qu'une fan tchèque m'a envoyée il y a quelques mois, autant dire que j'allais m'amuser... J'ai toujours aimé qu'on m'enduise le corps d'huile, de peinture, de beurre fondu ou de n'importe quoi d'autre pourvu qu'on me tripotte, seulement là, pas de bol, on m'a filé un ravissant sac poubelle garni de raavissantes éponges cousues, une raaavissante raclette à vitre, et on m'a ordonné de nettoyer les voitures à la prochaine station-service, ou bien je rentrais à pieds!
C'est bon, je vais le faire! Je descends de la voiture, j'enfile (hum) mon sac, et à peine le temps de me mater mon look grotesque dans la vitrine que Sacha Djéstel me saute dessus, droit sur mon Sceptre Fabraëlien!! Je sais pas si son trip, c'est les mecs en uniforme depuis qu'il s'est tapé un réparateur d'ascenseur, mais putain, j'étais en train de perdre le contrôle... C'est venu d'un coup, je l'ai pas senti partir, mais lui, il l'a senti arriver, je peux vous dire! Ca partait complètement en live, ça m'a rappelé une émission d'MTV où des mecs déjantés arrêtent pas de faire des conneries en se filmant au camescope, "e-Jackfass", ça s'appelle, je crois.





Bon, j'avais des éponges à portée de main, donc, j'ai récupéré ma gelée royale (je la garde pour ma reine, pour faire pleins de Minibraëls légitimes), et je me suis mis en quête de clientes sexy, vous me connaissez... Ca tombe bien, y'avait une voiture garée, avec deux polonaises pas mal qui semblaient glander là(elles jouaient les indifférentes alors qu'elles brûlaient de désir pour moi, évidemment.) Bon, bah là, elles jouaient tellement bien l'indifférence qu'elles m'ont mis un vent monumental! Putain, les chiennes, si un jour je les recroise, je leur jouerai ma Spéciale Fabraëlienne, le tunnelier de Varsovie...
Moi aussi, j'ai fait l'indifférent, mais tout le monde se marrait en me montrant du doigt, alors j'ai sauté sur la première bagnole venue avec mon seau et ma raclette. Le type m'a dit: " toi, le roumain, si tu touches à cette voiture, t'es mort!" Je lui ai discrètement glissé un billet de ce qui me restait de la monnaie des clopes, et il s'est calmé. Je me suis tourné vers le Staff, leur faisant comprendre par gestes que je contrôlais la situation... Jai fait le pare-brise du mec, puis celui de notre caisse - safety-first, et on est repartis.


Il faut pas se raconter d'histoires, ce défi s'est fini comme il avait commencé: Présentation baclée, déscriptif incompréhensible, déguisement indigne du Bêbête-show moldave, échauffement complètement hors sujet, rateau-nade en règle et délestage volontaire de 50 euros; on est partis sous les sifflets des clients, et en plus, j'ai même pas pu faire caca: la LOOOOOOSE dans toute sa splendeur Fabraëlienne!

Pourtant, j'étais canon dans ma petite tenue de coccinelle laveuse de carreaux...

C'est pas tout ça, on a de la route devant nous!

Bon, après le Kayaque, on était bien crevés, alors on a fait une petite reposounette, histoire de recharger les batteries pour les uns ou de draguer quelques sexy angels qui me tournaient autour, comme des mouches au-dessus d'un beau tas de ... confiture, pour l'Autre. Ensuite, on a déjeuné au camp de base, l'assiette Durdubousienne, je crois, enfin, c'était une assiette de charcuteries locales, assez goutues d'ailleurs. On a tous promis de ne plus boire d'alcool (qu'est-ce qu'on peut dire comme conneries quand on est bourré!), du moins pour la journée.
Le patron du camp, Jean-Claude Durdubout, est ensuite venu discuter avec nous. En fait, il était vachement fier qu'une vedette comme Fabraël fasse honneur à son camp, que grâce à moi, il avait jamais autant vu de jolies filles dans le camp, etc, etc... Le truc classique, quoi. Il nous a ensuite parlé de ses projets d'extension du camp, il a plein d'idées, vraiment, chapeau le mec(d'ailleurs, cher lecteur, si tu veux en savoir plus sur Durbout Adventures, clique ICI) (pour le chèque, Jean-Claude, te casse pas, je mettrai l'ordre).
Au bout d'un moment, Coliuto a pas pu s'empêcher d'enfiler sa tenue de Negociator, et en 20 secondes chrono, il avait négocié une tournée de bières... (bon, là, pour l'alcool, ça compte pas, parce qu'elle était vraiment légère, et en plus on avait dit pouce!)
On était bien, et le JC, il me rappelait vaguement quelqu'un, alors je lui ai demandé si on s'était pas déjà vus quelque part (lui, c'est normal qu'il me connaisse, mais moi????). Il m'a répondu qu'avant de vivre en Durdubouland, il bossait en Israël, dans un bar à la mode, dans les années 90. Et là, le flash, je l'ai revu comme si c'était hier! Comme vous le savez, je suis parti en vacances en Israël avec, entre autres, Steph la Pie qui Chante. C'était en 99, je crois. On était dans ce bar-boîte, et mon Mojo était à donf, je serrais tout ce qui bougeait, alors que Steph le Concierge, il se prenait rateau sur rateau (normal). En fait, j'en suis sûr, c'était en 99, l'année où le cours du caoutchouc avait explosé, et y avait pas moyen de trouver une capote! Résultat des courses, vers le printemps 2000, il y a eu un boom des naissances dans le pays, et d'ailleurs, les mères, reconnaissantes envers leur inséminateur mystique, ont toutes voulu que leurs enfants soient reconnaissables parmi les autres. Facile, je leur ai proposé des plumes, mais comme elles n'étaient pas cacher, je leur ai donné à toutes un petit bracelet rouge, à garder toute leur vie. Des fois, je vois même des stars avec ces bracelets, c'est dingue, c'est devenu une mode!!! Je ne sais quelle ligue de vertu a inventé ça pour étouffer le sens réel de ces bracelets, mais ils ont dit que c'était le signe distinctif de la Kabbale, une sorte de secte juive, tu parles, une grosse connerie, ouais!
Mais je m'égare, cher lectrice, oui, je sais, ta vie est morne et plate, alors que la mienne est passionnante et pleine d'aventures... que veux-tu, tout le monde ne peut pas être l'Elu...
C'est pas tout ça, on a fini les bières, et on est partis au Kouade. On attendait notre bus devant le camp, quand celui qui rentrait du Kayaque est arrivé, et là, on était verts: les filles qui revenaient s'étaient transformées en un troupeau de sexy angels qui rentraient d'un concours de t-shirts mouillés.

J'ai assuré comme un dieu, mais j'ai gardé un peu d'influx, histoire de doser tout le monde au Kouade. On est allé aux stands, et là, ils nous ont demandé à tous d'enfiler ma coiffure Babybëlienne favorite. J'ai dit pour la forme que c'était trop d'honneur de me rendre cet hommage etc... (j'en pensais pas un mot, bien, sûr, j'avais une demi molle tellement je kiffais...)

Tout le monde a ri, sauf moi!

En fait, le mec de l'organisation nous a éxpliqué que c'était pour des raisons d'hygiène, pour pas choper des poux avec les casques! (bonjour le glamour, ma demi molle est partie encore plus vite qu'elle était arrivée!).

Ils nous ont montré comment fonctionnaient les kouades (je devrais dire "leur", parce que le kouade, je maitrise, Je vous ai pas raconté comment j'ai battu le record de traversée du désert tunisien, façon super-ironman? 75km de course à pied pour se chauffer, 25km à la nage pour remonter un oued, 395km de Kouade et pour finir 215km de VTT - demandez à Clock-Man, il y était! d'ailleurs, le temps qu'il mette ses chaussures pour la course à pied, j'étais déjà en kouade)

Les mecs de l'organisation, tellement j'avais la classe sur le kouade, ils m'ont demandé si ils pouvaient faire des posters de moi sur leur machine. Je leur ai dit d'aller négocier avec mon agent, j'avais un course à gagner, moi!

En fait de course, on a plutôt fait une promenade pépère dans la campagne Durdubousienne. Enfin, je dis pépère, mais pas pour tout le monde. Djé s'est pris un peu vite au jeu, il s'est enflammé, et il nous a fait une Sacha Distel! un tout droit dans les buissons; là, sur la photo, on voit bien qu'il s'est fait un gros bobo à son bra-bras. Il a fallu cinq bonnes minutes au mec de l'organisation pour le sortir de là, tellement il se marrait!

Cela dit, à la décharge de Djé"malobra", je reconnais qu'ils auraient pu nous prévenir qu'il fallait arrêter d'accélérer quand on partait dans le décor... Des consignes de sécurité de base, quoi, on est pas des pros! (enfin, eux, parce que moi, vous avez compris...)

Avec Steph le Rossignol et Clock-Man, comme on était au début du convoi et qu'on a été obligés de s'arrêter pour attendre Sacha Djéstel, on en a profité pour faire un concours de mollet!

Bon , bah, j'ai perdu, mais Steph l'Agent Double, je suis sûr qu'il s'était dopé, c'est pas possible autrement.

L'homme qui tombe à pic est arrivé, et on est reparti direction le camp, c'était déjà l'heure de rentrer en Fabraëlland, snif.

Je tenais à remercier la vénérable Melanishnu, sans qui ce séjour en Durbouland n'aurait pas pu se faire (si il faut compter sur Steph le Perroquet, on finissait à ERIS à Flins!)
Merci aussi à Maître Syoda, qui a pu animer les soirées où je manquais tellement à ma Plume chérie.
Merci à Playboy, de m'avoir offert leur couverture en 1979, ce qui a réellement lancé ma carrière de sex gourou (la fille en photo, c'était ma chérie de l'époque, t'inquiète pas , mon amour, tu ne crains rien, elle doit habiter à des centaines de kilomètres maintenant...)

Et enfin, merci à ma dernière invention, la Fabrabeille, parce que Maître Syoda, ça va bien un moment, mais des fois, il faut passer aux choses sérieuses...

Le kayaque, c'est un petit bateau en plastique, qui ressemble aux biscuits, vous savez, les barquettes trois chatons? Ah, vous savez.
Alors, Durbout est située dans une jolie vallée verdoyante, avec une rivière sans trop de remous, l'idéal pour que ces chochottes du staff continuent à se reposer pendant que je tire une sexy angel qui veut faire du ski nautique avec mon Kayaque!
Tu parles!

Coliuto a dit "allez, on se bouge le cul, on y va"
les autres "ouais..."
et voilà le résultat:









Alors là, amie lectrice, je le sens, tu es déçue. Pas de photo de Fabraël en Kayaque, les habits humides collés sur son torse puissant... Je sais, c'est triste, mais retiens tes larmes: J'ai "concocté" un petit jeu qui va te plaire. En hommage à Jean-Pierre Descombes et ses jeux de vingt heures, j'ai décidé de réssuciter le mythique "cékoidon?"
Je vais te proposer une photo, à toi de deviner ce que c'est, allez, c'est parti:

alors, "cékoidon?"



Un indice, chez vous...

Et oui, tu l'auras compris, je m'étais assoupi et au réveil, tu comprends, Fabraël, il est comme tout les mecs (...), il a sa petite gaule matinale. Le patron du camp avec qui j'avais discuté la veille m'avait dit qu'il manquait de tables pour la haute saison, alors je me suis dit que je pourrais peut-être lui donner un petit coup de... main. Je sais pas si ça a marché, la période de gestation des tables, c'est 11 semaines, mais bon, quand on peut aider...

NB à celles qui se poseraient des questions, comme quoi ça dépasse pas; etc... Je tiens à préciser que les tables de Durbout Adventures sont super épaisses. Ca se voit pas trop sur la photo, mais elles font dans les 50-60 cm d'épaisseur...

Si, c'est vrai!

Le dimanche matin, on était tous à fond! Il faut dire que le programme était chargé, on avait petit déjeuner à 9h00, et Kayaque à 10h00. On est parti du tipi à vers 8h15, et à cause de ce boulet de Djibril, on est arrivés au petit déjeuner à 9h59. D'ailleurs, notre convoi a été flashé deux fois au radar automatique du camping, tellement on allait vite!

















Deux détails amusants sur la photo de droite:
1) Notez mon air dégouté, genre "putain, ça lui suffit pas de me traiter, de lopette, il faut encore que je l'aide à marcher...". D'ailleurs, sur celle de gauche, il se démerde.
2) Je porte un élégant sac plastique contenant un sac poubelle et des petits suisses (ceux que la fouine avait laissés). En fait, j'ai le regard ailleurs parce que je me demande pourquoi on a amené des petits suisses qui sont restés au chaud pendant deux jours, alors que le petit déjeuner est offert?
En fait, après le petit dej', j'avais un défi: Le défi Patrick Bouchitey (si vous avez jamais vu "la meilleure façon de marcher", louez-le, c'est un super film et le personnage de Bouchitey, c'est tout moi!)
Donc, on m'a fait enfiler le sac plastique (de toute façon, un rien m'habille), on m'a dit de me mettre debout sur un banc, ils ont sorti les petit suisses goût super-bulgare (après 48h00 à 25 degrés, c'est vrai qu'ils commencent à piquer...), et là, j'ai revu ma vie en accéléré...
Ils ont demandé aux passants de me lancer les petits suisses, ces enfoirés! Heureusement, mon déhanché légendaire m'a permis d'en éviter quelques uns, mais pas tous. Y'a même un gamin qui m'a visé le pubi. Je lui ai fait les gros yeux en lui disant "tu sais pas à qui tu t'attaques, petit!"; ce petit con m'a fait un doigt en me traîtant de baltringue, pendant que sa mère filmait au caméscope! Y'a pas à dire, le respect fout le camp.
Un mec est arrivé, et sous pretexte qu'il avait subi ce genre de sévice juste avant de se marier (je vois pas le rapport...), il m'a étalé du fromage sur mon beau visage d'éphèbe (on se calme, les filles) et sur ma crinière de roi des animaux. Encore un jalou, je les compte plus, j'ai l'habitude.
Ce blaireau m'a énervé et, tel Hulk, j'ai arraché le sac, j'ai ramassé ce que je pouvais (ca colle bien dans les cheveux, le petit suisse), et j'ai contre-attaqué! Ces abrutis avaient tiré toutes leurs munitions, j'ai fait un carnage. Si, je vous jure, seulement, le photographe de guerre était en perm', et Steph le Cousin, il pleurait sa mère parce qu'il avait reçu du fromage sur son appareil photo...
FABRAËL: 1 - LES BLAIREAUX: 0

Allez, c'est pas tout ça, on a Kayaque....

On m'avait donné un défi: photographier des sous-vêtements, des bouts durs, des moches, et, top du top, des chattes épilées (idée ô combien aléchante de Melanishnu, d'aprés Steph la Parlotte)
Voilà le résultat, j'ai fait ce que j'ai pu...

D'abord, un petit boudin à vélo (à gauche sur la photo)
Puis des bouts durs, mais dans le dos de la fille en rose, à qui j'envoie mon regard laser...
Une chatte (mi)épilée, de ma conquête du dance floor

Enfin, spécialement pour Clock-Man,le plus beau cul du week-end:

Donc, je suis rentré au tipi. Le temps était clément, j'étais au sommet de ma forme, la vie était belle. J'étais un peu fatigué, et j'avais un peu faim, alors je suis rentré dans le tipi discrètement, à l'indienne (je m'adapte), c'est à dire en rampant, direction le garde-manger. En fait, le garde-manger , c'est un coin entre un lit et le côté du tipi où on (je devrais dire "ils", vu que j'en avais pas gratté une) avait soigneusement rangé les victuailles. J'ai dû légèrement effleurer un paquet de chipces, car Djibril s'est réveillé en sursaut et a dit: "Putain, les mecs, y'a une saloperie de fouine qu'est en train de bouffer le gel douche à l'orange de Djé! Ah, merde, c'est pas une fouine, c'est Fabraël, pourtant, à l'odeur, j'aurais juré..." Il m'a filé un sac de couchage et m'a dit de me coucher. Et là, j'ai eu un flash! Quand j'étais entré dans le tipi l'après-midi , j'avais remarqué qu'il n'y avait pas de détecteur de fumée au plafond. Je vous ai déjà parlé des détecteurs de fumée Simmense? C'est le top! Il vous en faut un absolument. Imaginez qu'il y a de la fumée dans votre maison, alors que vous êtes dehors, et bien, le détecteur, il sonne! Bon, vous l'entendez pas parceque vous êtes dehors, mais si il y a quelqu'un dans la pièce, il l'entend et il peut appeler les pompiers (sauf si il fumait sous le détecteur, là, ça compte pas). Bref, vous l'avez compris, les détecteurs de fumée Simmense, c'est de la

balle, je vous en mets combien? Merci de remplir le bon de commande ci-joint, pour le délai de livraison, comptez large parceque vu les quantités que je vends, il va falloir un moment pour honorer (tiens, un verbe qui me va bien!) toutes les commandes...Tout ça pour dire que vous me ferez pas dormir dans une pièce sans détecteur de fumée Simmense-c'est-trop-de-la-balle. J'ai donc décidé de dormir dehors. C'est vrai, quoi, il faisait bon, et puis c'est bon pour le dos de dormir sur du dur. Avant de m'endormir, j'ai cru voir Coliuto et Steph la Douleur se faire payer des coups chez nos voisins de tipi. Putain, les enfoirés, El Negociador a encore frappé!Un peu plus tard, j'ai fait un rêve bizarre: "J'étais en voiture, en train de conduire. Je sortais du McDo où j'avais mangé des nuggets avec de la sauce barbeqiou, mais j'avais mangé plutôt salement. Je me demandais où j'avais mis les serviettes pour m'essuyer quand j'étais flashé par un radar automatique" Je sais pas ce que ce rêve veut dire? si quelqu'un peut m'aider...

C'est marrant, parce que Coliuto, je sais pas à quelle heure il est rentré, mais à 3heures du mat', j'ai ouvert un oeil, et je l'ai vu qui cherchait un truc qu'il avait fait tomber. Et bien, ça devait être drôlement petit, parcequ'à 5heures, il le cherchait toujours!

J'étais plus trop en forme, tièdasse, et hyper-fatigué...

Avant de brûler les planches, on est passé au Tipi, pour prendre des nouvelles de Djibril, qui se la coulait douce (il dormait). Tu parles! on aurait pu se perdre (d'ailleurs, on s'est perdu), il aurait pas bougé le petit doigt, cette feignasse! tout ça pour une petite patte folle de rien du tout! Bon, on en a aussi profité pour reprendre de quoi boire, puisque, je le rappelle, il faisait très chaud, on était même à deux doigts de lancer le plan canicule...(Le grand Raffarin, dans son épitre aux grabataires ne disait-il pas "il fait chaud, il faut boire madame."?). J'ai hésité à mettre mon costume fétiche, mais je voulais pas humilier les gars, alors je l'ai laissé au tipi. En fait, quand j'associe mon costard, mes techniques de danse personnelles (8 ans de conservatoire à Düsseldorf) et mon aura fabraëlienne, les mâles autour de moi n'existent plus, je suis la Danse! De toute façon, il me restait deux des ingrédients, largement assez pour pécho toute bonasse qui trainerait.Quand on est entré dans le club, ça a été magique: la musique est passée en sourdine, un lumière divine a percé les murs, et tout le monde s'est tourné vers nous, heureux de nous voir enfin arriver. Non, je déconne, personne nous a remarqués, et on s'est assis dans un coin, façon "boum-dans-le-garage-des-parents-pour-les-douze-ans-de-Kevin-oh-super-y'a-du-pschitt-citron!". En fait, les autres étaient nazes, mais moi, j'étais en repérage. On s'est bu deux-trois vodka-pomme, histoire de pas mourrir de soif, et on a réalisé que le club, c'était le bar du resto, et que le DJ, c'était un CD! Niveau musique, c'était pas de la LOUNJE (je suis un expert en LOUNJE, c'est moi qui recommande les disques à Radio Fréquence Gay...), mais plutôt du bon rock qui tape, genre Guns'n Roses ou Metallica. Avec Steph l'Indik et Coliuto, ça nous a rappelé des souvenirs de Bercy il y a quelques années (une quinzaine?), et on s'est bien éclaté. Par contre, Djé et Clock-Man, ils étaient nazes, et apparemment, c'était pas leur truc. A un moment, El Negociador est apparu, il est allé saoûler le patron au bar, et après ça, j'ai toujours vu Coliuto avec des verres pleins à la main. Je sais pas ce qu'il est allé lui dire, mais je commence à croire qu'il a vraiment des dossiers sur tout le monde.J'ai raté ses négociations parce que j'étais sur un coup. J'avais repéré la plus belle fille du club (en fait, la seule), j'ai donc tenté une approche discrète (voir photo), une danse perso proche de la parade amoureuse du faisan... la bougresse faisait l'indifférente, mais je savais qu'elle ne pourrait pas rester insensible à mon charme.



Quelques minutes plus tard, ils ont passé la musique de 9 semaines 1/2, vous savez, quand Kim Bassinnegeur fait son stip-tiz. Là, mon sang n'a fait qu'un tour, et j'ai commencé à me déssapper. Le ticheurte, les colliers, la ceinture, le fute, tout y est passé. Steph le Grec, il a fait pareil, sauf qu'il a dû le regretter: il a chauffé un Hollandais géant qui l'a emmené aux toilettes pour faire quoi? je veux pas savoir, mais au retour, Steph, il avait le regard vide et il répétait tout le temps "une grande douleur..... une grande douleur...."(il a dû se faire mal en tombant). Coliuto lui a proposé une bière, mais il lui a répondu "une grande douleur..."
Bon, ok, il s'est fait mal, mais enfin, qui est-ce qui était en train d'emballer la gonzesse? pas moi en tout cas; en fait, elle était maquée avec une sorte de Captain Igloo hollandais, fin torché et qui puait plus qu'une rame de metro, vers 18h30, un jour de canicule...Du coup, on a remis les ticheurtes, on s'est rassis et on s'est rendu compte que, un, Djé et Clock-Man avaient disparu, et, que, plus grave encore, notre bouteille de wiski avait aussi disparu! Coliuto nous a apporté des bières, mais le coeur n'y était plus trop...

J'ai alors décidé de rentrer au tipi, j'étais en forme, chaud mais pas mal fatigué...


Tiens, à propos, le voilà, mon rival; J'ai mal!

Le dropping de nuit, c'est en fait une sorte de course d'orientation, mais nocturne. On file un gilet de chantier à un des gars de l'équipe, une lampe de poche, une carte du secteur, et on doit faire une randonnée de 1h30 - 1h45 en notant des lettres

peintes sur les arbres pour former une expression. Si on trouve, on gagne une binouze. C'est plutôt sympa, moi, la course d'orientation, c'est carrément mon truc. Coliuto a hérité du gilet pourri, Steph le Roumain en a profité pour piquer une deuxième lampe, et Clock-Man et Djé ont emmené du ravitaillement (Vodka-raide Boule); bref, on est à donf!

Ca débute bien, vu qu'il fait encore jour, et après 5-6 lettres, la nuit commence à tomber sérieusement au moment de traverser une forêt, ce qui nous permet de contempler un spectacle fascinant: des dizaines de lucioles volent en nous éclairant la voie, excitées qu'elles sont par mes sécretions de ferromones fabraëliennes. C'est bien sympa, il fait bon, relativement clair quand on sort de la forêt pour longer la rivière, on discute entre potes des choses de la vie, on est bien, quoi! On arrive près d'une barraque en bois ou un GO semble nous attendre. En fait, c'est pas nous qu'il attend, mais avant qu'il comprenne quoi que ce soit, El Negociador lui tombe dessus, et 2mn plus tard, on repart avec chacun une Stella à la main!

Tout ça, c'était avant le drame... Enfin, je parle de drame, y'a pas mort d'homme, mais bon... On rattaque la randonnée par une montée dans la forêt, façon tunnel d'arbres, tranquille. Je prends la lampe de Steph le Muet, histoire qu'on me reproche pas de rien avoir glandé de la rando, et paf, elle me claque entre les doigts! C'est pas grave, il reste celle de Coliuto, je la prends et elle claque aussi sec! nous voilà au milieu d'un bois, avec une obscurité quasi-totale, et un petit coup dans le nez... (enfin, les autres, parceque moi, j'étais hyper-lucide) On a continué la rando à la lueur de mon téléphone Simmense (j'ai bien fait d'en prendre un avec une bonne autonomie, d'ailleurs), et ce qui devait arriver arriva: on s'est paumé! Après environ 45km de marche dans les champs et les bois, on est arrivé dans Durbout, mais si on avait dû suivre l'autre Charlot avec son gilet fluo, je crois qu'on serait toujours en train de marcher. Et la, Djé a pris les choses en main: il avait semé des petits cailloux, de peur qu'on veuille le perdre dans la forêt! eh ben, on a suivi ses cailloux, et en 10mn, on est arrivé au camp.

La soirée disco avec DJ Mytho battait son plein; le temps de rendre le matos, et à nous le dance-floor!