Fabraël Belgium Tour 2006

Avant de brûler les planches, on est passé au Tipi, pour prendre des nouvelles de Djibril, qui se la coulait douce (il dormait). Tu parles! on aurait pu se perdre (d'ailleurs, on s'est perdu), il aurait pas bougé le petit doigt, cette feignasse! tout ça pour une petite patte folle de rien du tout! Bon, on en a aussi profité pour reprendre de quoi boire, puisque, je le rappelle, il faisait très chaud, on était même à deux doigts de lancer le plan canicule...(Le grand Raffarin, dans son épitre aux grabataires ne disait-il pas "il fait chaud, il faut boire madame."?). J'ai hésité à mettre mon costume fétiche, mais je voulais pas humilier les gars, alors je l'ai laissé au tipi. En fait, quand j'associe mon costard, mes techniques de danse personnelles (8 ans de conservatoire à Düsseldorf) et mon aura fabraëlienne, les mâles autour de moi n'existent plus, je suis la Danse! De toute façon, il me restait deux des ingrédients, largement assez pour pécho toute bonasse qui trainerait.Quand on est entré dans le club, ça a été magique: la musique est passée en sourdine, un lumière divine a percé les murs, et tout le monde s'est tourné vers nous, heureux de nous voir enfin arriver. Non, je déconne, personne nous a remarqués, et on s'est assis dans un coin, façon "boum-dans-le-garage-des-parents-pour-les-douze-ans-de-Kevin-oh-super-y'a-du-pschitt-citron!". En fait, les autres étaient nazes, mais moi, j'étais en repérage. On s'est bu deux-trois vodka-pomme, histoire de pas mourrir de soif, et on a réalisé que le club, c'était le bar du resto, et que le DJ, c'était un CD! Niveau musique, c'était pas de la LOUNJE (je suis un expert en LOUNJE, c'est moi qui recommande les disques à Radio Fréquence Gay...), mais plutôt du bon rock qui tape, genre Guns'n Roses ou Metallica. Avec Steph l'Indik et Coliuto, ça nous a rappelé des souvenirs de Bercy il y a quelques années (une quinzaine?), et on s'est bien éclaté. Par contre, Djé et Clock-Man, ils étaient nazes, et apparemment, c'était pas leur truc. A un moment, El Negociador est apparu, il est allé saoûler le patron au bar, et après ça, j'ai toujours vu Coliuto avec des verres pleins à la main. Je sais pas ce qu'il est allé lui dire, mais je commence à croire qu'il a vraiment des dossiers sur tout le monde.J'ai raté ses négociations parce que j'étais sur un coup. J'avais repéré la plus belle fille du club (en fait, la seule), j'ai donc tenté une approche discrète (voir photo), une danse perso proche de la parade amoureuse du faisan... la bougresse faisait l'indifférente, mais je savais qu'elle ne pourrait pas rester insensible à mon charme.



Quelques minutes plus tard, ils ont passé la musique de 9 semaines 1/2, vous savez, quand Kim Bassinnegeur fait son stip-tiz. Là, mon sang n'a fait qu'un tour, et j'ai commencé à me déssapper. Le ticheurte, les colliers, la ceinture, le fute, tout y est passé. Steph le Grec, il a fait pareil, sauf qu'il a dû le regretter: il a chauffé un Hollandais géant qui l'a emmené aux toilettes pour faire quoi? je veux pas savoir, mais au retour, Steph, il avait le regard vide et il répétait tout le temps "une grande douleur..... une grande douleur...."(il a dû se faire mal en tombant). Coliuto lui a proposé une bière, mais il lui a répondu "une grande douleur..."
Bon, ok, il s'est fait mal, mais enfin, qui est-ce qui était en train d'emballer la gonzesse? pas moi en tout cas; en fait, elle était maquée avec une sorte de Captain Igloo hollandais, fin torché et qui puait plus qu'une rame de metro, vers 18h30, un jour de canicule...Du coup, on a remis les ticheurtes, on s'est rassis et on s'est rendu compte que, un, Djé et Clock-Man avaient disparu, et, que, plus grave encore, notre bouteille de wiski avait aussi disparu! Coliuto nous a apporté des bières, mais le coeur n'y était plus trop...

J'ai alors décidé de rentrer au tipi, j'étais en forme, chaud mais pas mal fatigué...


Tiens, à propos, le voilà, mon rival; J'ai mal!