10 juillet 2006

 

Peinture fatale

Les billes de peinture, vous connaissez, c'est des pistolets à air comprimé qui lancent des billes de peinture. A Durbout, ils appellent ça Paintbol, je crois. Donc il a fallu faire deux équipes de trois, et j'ai prié très fort pour être contre Djibril pour pouvoir venger mon honneur (il a osé m'appeler "lopette"!!..) et malheureusement, je me suis retrouvé avec lui et Steph la Balance. Dommage, je lui aurais fait la misère à Djibril, vu que j'ai bossé deux mois chez un fabriquant de pistolets. Vous saviez pas? en fait, je vise tellement bien que je servais d'étalon pour régler les viseurs...


On a commencé la partie, les Bleus contre les Blancs, c'est à dire les tarlouzes contre la bande à bibi... On a commencé en douceur, c'est-à-dire qu'on leur a foutu une dose mortelle le temps de deux-trois parties. Vers la fin de la troisième partie, Djibril venait de récupérer le drapeau chez les baltringues quand il est passé devant moi en sautillant, façon cabri; ni une ni deux,j'ai vérifié que tout le monde était planqué derrière son arbre, j'ai pris mon courage à deux main, un gourdin de l'autre, et je lui ai balancé un putain de swing dans la cheville, en criant discrètement: "la lopette, elle t'embète, na!".

Le coup parfait! L'autre, il a rien compris à ce qui lui arrivait, par contre, pour hurler comme une chochotte, il a été très bon. J'ai fait le mec paniqué, genre "quoi? queskispass? tu t'es tordu la cheville? ah ouais, ça a l'air sérieux..." Personne avait rien vu, alors je les ai endormis avec une histoire de terrain glissant, de racines, etc... Ils ont tout gobé, comme des gros blaireaux! Ah, les cons!!!

On a repris la partie, mais là, j'ai compris que Djibril nous avait sauvé la mise aux parties d'avant, parcequ'avec Steph la Balance, ont s'est fait doser, quelque chose de bien. Quand on a fini toutes les réserves de billes, comme j'étais en forme, chaud, mais pas fatigué, j'en ai profité pour me venger de Coliuto en lui visant les couilles avec des billes ramassées par terre, une fois que tout le monde avait posé les flingues. Bien fait pour sa gueule, fallait pas commencer... Je crois qu'il a compris qui était le patron, je l'ai dans ma poche (il parait qu'il a des dossiers, mais c'est du bluff, vous pouvez me faire confiance).


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